Autour du concert de Magma à Quimper, le 8 décembre 2002
Magma :
Trente ans de légende
Maudit ou déifié, Magma construit depuis plus de trente ans une uvre singulière quelque part entre rock, jazz et musique contemporaine. Ce groupe de légende créé en 1969 par l'énigmatique Christian Vander se produit dimanche à 17 h au Théâtre de Cornouaille dans le cadre des Aprèm'jazz. A quelques jours de ce concert très attendu, il n'est pas inutile de revenir sur la longue histoire de Magma. Christian Vander s'est d'ailleurs prêté volontiers au jeu en accordant une interview exclusive au Télégramme.
Fondé à la fin des années soixante, Magma est devenu très rapidement une formation culte dont la notoriété a dépassé les frontières de la France. Autre particularité de ce groupe unique en son genre : l'usage du "kobaïen", un idiome étrange et inquiétant né de l'imagination de Christian Vander.
Une histoire... de faits d'armes
C'est en 1969 que Magma voit le jour, à l'initiative du batteur, percussionniste et arrangeur, Christian Vander. A 21 ans, le jeune homme, qui n'est autre que le fils du pianiste de jazz Maurice Vander, a des idées plein les doigts. Et plein la tête.
Féru de John Coltrane, ses goûts musicaux le portent également vers Stravinsky, Bartok et Wagner. Cela tombe bien : en pleine période "Moody Blues", l'heure est à une pop music sérieuse, introspective et sophistiquée.
Avec son premier album publié en mai 1970, Magma dessine un univers musical qui n'appartient qu'à lui : austère, dur, sans concession mais profondément original.
Son troisième opus, "Mekanïk Destruktïv Kommadoh" sorti fin 1973, fait d'ailleurs l'effet d'une bombe.
Pour la toute première fois, un groupe pop français fait parler de lui hors des frontières de l'Hexagone. Magma est immédiatement intronisé par une presse anglo-saxonne séduite à la fois par le savoir-faire de Vander et ses complices et l'usage d'une langue imaginaire, le "kobaïen".De nombreux fans
Boudé par les radios mais appuyé par un noyau de fans à la fidélité sans faille - parmi lesquels un certain... Antoine de Caunes ! -, Magma arpente les routes de France et d'Angleterre avec grand succès. Malgré de nombreux changements de personnel (Didier Lockwood, Michel Graillier... ), le groupe poursuit sa route jusqu'au début de la décennie suivante.
En 1983, Christian Vander met sur pied Offering, une formation au nom directement coltranien née de la volonté d'expérimenter quelque chose de neuf. La formule, moins "pompeuse", peine à effacer Magma qui publie en 1985 le fort apprécié "Merci", avec le bassiste Bernard Pagonotti.
Au cours des années 90, Magma se fait très discret et publie en 1992 "Les voix de Magma", des instants de magie captés en concert lors du festival "Jazz en baie" de Douarnenez.
On retrouve ici la force incantatoire, les transes hypnotiques du groupe, sous un format essentiellement vocal (huit choristes) et avec une instrumentation légère (claviers, contrebasse).
Trois ans plus tard, Magma fête ses 25 ans à Epinay-sur-Seine, en présence d'une chorale d'enfants en première partie. Le dernier travail de Christian Vander, "Les cygnes et les corbeaux", est paru en aôut 2002.Gilles Carrière
Christian Vander : "Le groupe ne cessera jamais..."
Malgré un CV impressionnant, Christian Vander n'a rien d'une rock star hautaine et capricieuse. L'homme, affable, évoque posément son métier et n'esquive aucune question. Les grandes années de Magma semblent aujourd'hui bien lointaines. Malgré tout, Vander n'est pas du genre à cultiver la nostalgie, savourant à pleine dents le temps présent. Son projet le plus cher ? Mettre en boîte un nouveau Magma.
Magma se produit dimanche à Quimper. Vous souvenez-vous d'un concert mémorable à Concarneau il y a quelques années ?
Il y a eu tellement de concerts ! A une époque, Magma tournait à un rythme de 25 spectacles par mois, dans des conditions effroyables. On a dormi dans le camion, voire sous le camion et on se relayait pour la meilleure place ! Sillonner la France était tout sauf facile car il n'y avait pas d'autoroutes.
Dans les années 70, Magma a mis sur pied un circuit parallèle dans les MJC. On a été les premiers à le faire ; c'était sympa, on y rencontrait des gens comme Gong (NDLR : autre groupe mythique des seventies). Par la suite, on a été exclu du circuit qu'on avait créé !
Très rapidement, le groupe s'est fait un nom en Angleterre, ce qui était impensable pour des Français à l'époque !
Magma s'est trouvé à la une du "Melody Maker" sous le titre : "Le meilleur groupe de rock !". Outre-Manche, on a fait en un an l'équivalent de trois années de travail en France. Tout est allé très vite. Un truc incroyable.
Les radios en France ne vous ont guère aidés !
Oui, et ce n'est pas la durée de nos morceaux qui les effrayaient. Notre musique n'était pas dans les normes. Que dire de plus ? Nous étions mi-classique, mi-rock, mi-jazz. Certains nous classait même dans les rayons X (rires).
Les médias ne nous ont véritablement jamais compris : on était en noir, stricts, avec des sigles Magma et non pas des sigles "peace and love". Il fallait faire du planant, on faisait du violent !
Vous avez publié cette année, sous votre propre nom "Les cygnes et les corbeaux". Pourquoi ne pas avoir utilisé le nom de Magma ?
Cela aurait été malhonnête car seulement une toute petite partie du groupe y a participé : Stella, mon ex-femme et Isabelle Feuillebois. Le disque regroupe des morceaux de 1982 à 1997 et m'a pris quatre années. Magma, pourtant, ne s'est jamais arrêté et ne s'arrêtera jamais.
Je n'ai pas dis non plus mon dernier mot avec Offering que j'ai créé dans les années 80 : la musique était plus libre, plus improvisée. Il s'agissait de prendre d'autres risques dans une autre configuration.
Et le prochain Magma, justement, dans tout ça ?
On le travaille sur scène avec "K.A.", un long morceau en trois parties de 15 minutes chacune. L'album devrait sortir en 2003 mais je ne veux rien brusquer, prendre mon temps. Je demeure exigeant sur la qualité. Pas question d'entrer en studio tant que le morceau ne sera pas suffisamment prêt à mon goût.
Propos recueillis par Gilles Carrière.
Le Télégramme de Quimper - 03.12.2002
MAGMA
La beauté en perpétuelle ébullition
Magma, groupe du charismatique compositeur et batteur Christian Vander, écrira dimanche à Quimper de nouvelles pages de son mythe.
Mai 2000 : Magma donne une série de concerts d'anthologie au Trianon à Paris pour célébrer ses trente ans d'existence. Trois décennies au cours desquelles la formation crée un répertoire d'une beauté en perpétuelle ébullition, inspiré tout à la fois de Stravinsky, de Wagner, de Coltrane, du rhythm'n'blues, du rock... Son créateur est un personnage hors normes : le charismatique batteur, pianiste et chanteur, Christian Vander.
Tellurique
A l'instar du morceau surpuissant et emblématique "Mekanik Destruktïw Kommandöh", les oeuvres de Magma, chantée en kobaïen (une langue imaginaire), dégagent une force tellurique, mystique. Antoine de Caunes est un inconditionnel de cet univers. Il décrit ainsi le son de Magma, reçu en pleine face dès les années 70 : "Un mélange inouï d'épure et d'emphase, d'économie de moyens et de débauche absolue, de rigueur et de cinglerie".
Fils du pianiste Maurice Vander (fidèle compagnon de Nougaro), Christian est tombé dans le jazz dès sa naissance, en 1948. Très tôt, il côtoie Elvin Jones et Kenny Clarke. Et c'est Chet Baker qui lui offre sa première batterie ! Un instrument dont il joue avec une énergie fascinante.
Un creuset
Christian Vander a fondé différents groupes (Alien Quartet, Offering, Welcome...). Mais Magma demeure son vaisseau amiral. C'est aussi un creuset qui, depuis les début, a vu passer une cinquantaine de musiciens. Des personnages comme Didier Lockwood, Jannick Top, Claude Engel, Michel Grallier y ont gagné les premiers galons de leur reconnaissance en participant à un ou plusieurs de la vingtaine de disques de Magma.
Après avoir sorti sous son nom l'album "Les cygnes et les corbeaux", aboutissement de vingt années de travail parallèle, Christian Vander a repris les commandes de Magma. Le groupe est actuellement en tournée. Dimanche, elle passera par Quimper, à l'invitation des Aprèm'Jazz. Son escale bretonne suivante est programmée à Rennes le 21 décembre.
Christian Vander officiera à la batterie et au chant. Il entraînera ses partenaire dans un voyage à travers ses anciennes et nouvelles compositions. Ils seront sept à l'accompagner : Stella Vander (chant, percussions), Isabelle Feuillebois (chant), Antoine Paganotti (Chant, batterie), James Mac Gaw (Guitare), Emmanuel Borghi (Piano Fender) et Philippe Bussonnet (Basse).
Frédéric JAMBON
Le Télégramme de Quimper - 04.12.2002
Le groupe mythique des années 70 au Théâtre de Cornouaille
Magma en concert le 8 décembreUn rendez-vous attendu depuis certainement longtemps par les fans de Magma : les Aprèm'jazz organisent la venue du groupe au Théâtre de Cornouaille le dimanche 8 décembre. Le batteur génial Christian Vander et sa troupe vont soulever une nouvelle déferlante de musique.
Magma a été créé en 1969 par le batteur Christian Vander. Depuis trente années, il n'a jamais cessé d'inventer, de chercher, de créer... De nouvelles formes, de nouvelles sonorités apparaissent, et même... une nouvelle langue : le kobaïen. Compositeur atypique, le batteur ne cesse d'innover. Pendant toutes ces années, de nombreux musiciens se sont succédé dans l'effectif de Magma. Ces nombreuses personnalités (Didier Lockwood, Michel Grailler, Stella Vander, Jannick Top, et bien d'autres encore) ont toujours apporté leur force et leur talent dans la formation, et l'on y retrouve une véritable fusion, une universalité constante. II faut dire que Christian Vander est "fédérateur". Son génie en fait un compositeur autour duquel les musiciens "gravitent", et c'est sûrement ce qui fait l'originalité de Magma. Le batteur a composé de nombreux albums, tous plus orignaux les une que les autres. Seize de ces albums paraîtront sous le nom de Magma. A partir de 1983, une nouvelle formation, Offering, voit le jour. Elle est complémentaire de Magma, et basée sur le travail des voix, des claviers et de percussions dans une optique résolument acoustique. De nombreuses étapes ont jalonné la carrière de Magma. En 1993, un nouvel album, après les deux "Offering parts" revient à l'esprit de Magma. En 1995, les vingt-cinq ans de Magma ont été fêtés avec une centaine d'enfants sur scène, autour de l'histoire de la sorcière Baba Yaga. Un charivari pour voix d'enfants dont les thèmes sont déjà apparus dans les albums du groupe. L'expérience fut unique pour tout le monde. Depuis 1996, Magma est reparti à l'assaut de la scène. Magma a gardé son identité unique et le public aura l'occasion de le découvrir sous un jour nouveau grâce à ce retour du groupe mythique. Autour du batteur, Stella Vander sera au chant et percussions, Isabelle Feuillebois au chant, Antoine Paganotti au chant et à la batterie, James Mac Gaw à la guitare, Emmanuel Borghi au Piano Fender, et Philippe Bussonnet à la basse.
Concert le dimanche 8 décembre au Théâtre de Cornouaille à 17 h 00. Réservations au théâtre, 02 98 55 98 55.
Ouest-France
Mercredi 4 décembre 2002
Magma : Le feu est toujours sacré
C'est un Magma au meilleur de sa forme qui s'est présenté dimanche après-midi au Théâtre de Cornouailles, dans le cadre des Aprèm'jazz. Le constat va de soi : Christian Vander et ses complices n'ont rien perdu de leur sens du spectacle, à mi-chemin entre rock tellurique, jazz écorché et élucubrations diverses.
La saga de Magma a décidément quelque chose d'incroyable. Voilà grosso modo trente ans que ce groupe unique en soi entretient sa légende aux quatre coins de l'Europe, loin des flashs des caméras et avec un succès jamais démenti.
Hier, le Théatre de Cornouaille faisait d'ailleurs le plein pour accueillir Christian Vander et les siens.
Notons d'emblée : les nostalgiques en ont eu pour leur argent et leur lot d'émotions fortes au cours de ce spectacle à l'imagination et à l'énergie tout à fait exceptionnelles.
C'est entendu, l'"art-rock" très singulier de Magma peut heurter, choquer voire terrifier. Le noir domine en même temps que le côté immédiat de l'expression, brut et sans ambages. Ici, point de mélodies à siffloter sous la douche ou de grands airs à fredonner entre amoureux.La flamme des seventies
Chez Magma, la matière a tout du Pink Floyd des années "The Wall" : lourde, sinistre, sans la moindre concession. En très grande partie, le spectacle s'est construit autour de "Ka Anteria", une longue suite inédite composée par Vander en 1972, puis laissée dans les cartons de longues années durant. La machine très bien huilée n'a guère laissé place à l'improvisation. Comment aurait-il pu en être autrement dans cet enchevêtrement complexe de jazz et de rock fougueux ?
En résumé, Magma a rondement joué sa partition, l'il prudemment collé au seventies. Et les trouvailles vocales et musicales furent bien au rendez-vous.
On ne le répétera jamais assez, le groupe ne cesse de poursuivre son cheminement vers un art qui conduit imperceptiblement à une forme d'extase. Pour détendre l'atmosphère, il n'est toutefois pas interdit d'écouter autre chose de retour chez soi.
Gilles Carrière
Le Télégramme - Mardi 10 décembre 2002
Christian Vander et son groupe aux Aprèm'Jazz du Théatre de Cornouaille
Magma : la fusion à l'état pur
Ce concert était attendu comme un événement musical, et c'est bien ce qui s'est passé. Le Théâtre de Cornouaille était complet pour accueillir les fans de Magma. Toutes générations confondues, batteurs, mélomanes, amateurs de jazz, tous était là pour voir et entendre le mythique batteur Christian Vander et son groupe Magma.
Dans la pénombre rouge et noire, piano, guitare et basse, se partagent une ambiance mystérieuse. Puis entrent alors trois voix féminines, aux harmonies reconnaissables entre toutes ; Stella Vander, Isabelle Feuillebois et Himiko Paganotti ont des voix pures qui s'accordent merveilleusement bien, dans ce moment presque incantatoire. Antoine Paganotti s'installe à la batterie, avant de faire entendre une voix superbe plus tard. La voix off de Christian Vander s'élève alors : "Salut, ô divin maître des forces de l'Univers, nous sommes là, nous sommes prêts, en ce stade antique, nous sommes venus pour le dernier rendez-vous..." Nous venons d'entrer dans l'univers de Magma. L'introduction de "Floë Ëssi", la fille de la mer, augure un spectacle mémorable. En effet : ce concert est un événement et les artistes qui sont sur scène nous en font prendre toute la dimension. Christian Vander est un compositeur de génie, c'est incontestable. La richesse des harmonies, la division des rythmes, l'alchimie entre les voix font de ses compositions une musique unique.
"J'essaie d'avoir l'esprit le plus libre possible quand je compose, et je veille à n'être jamais très loin d'un piano. Je veux toujours faire du nouveau. Bien sûr, on ne peut pas avoir tout écouté, mais l'essentiel est de ne jamais faire de redite de ce qui a pu être fait précédemment." Le pari est gagné : personne ne peut composer du "Magma bis", tant ces résonances sont incomparables. Un autre morceau, qui fut composé en 1972, continuait le programme "Ka", n'avait jamais été joué sur scène. Christian Vander explique :"Ce morceau était une sorte de charnière quand je l'ai écrit. Je voulais sortir un peu de Mekanïk Destruktïw Kommandöh, j'avais besoin de penser quelque chose de nouveau. Puis ce morceau est resté dans des boites et des amis l'ont entendu ; ce fut l'occasion de le ressortir."
En trois parties, ce morceau, tout en restant bien sûr dans les sonorités de Magma que l'ont reconnaît, est tout aussi déroutant que les autres. Seule surprise de ce concert, le public, qui est resté bien sage par rapport à cet ouragan qui avait lieu sur scène. Un rappel très attendu bien évidemment, fut ovationné. Un second avorté pour des raisons de panne de piano a bien déçu les spectateurs. La présentation des musiciens par Christian Vander, toujours en chantant a été fort applaudie. Ce concert restera certainement dans les mémoires, pour l'occasion des Aprèm'jazz comme pour le public. Ce sont des événements musicaux comme on aimerait en avoir plus souvent. En attendant, on peut toujours savourer le plaisir d'entendre "Les cygnes et les corbeaux", dernier-né de Christian Vander, une nouvelle innovation dans l'art de composer de ce batteur talentueux.Ouest-France - Mardi 10 décembre 2002
Christian Vander, batteur et créateur de Magma
Le créateur du groupe Magma est une légende vivante. Une technique instrumentale bien personnelle, et un talent de compositeur qui n'appartient qu'à lui, le musicien explique sa façon de voir la musique.
Lorsque l'on entend un morceau de Magma, on reconnaît parfaitement le compositeur. Des harmonies bien particulières, des intervalles dans les voix rappellent immédiatement les sonorités que compose Christian Vander. Et pourtant, toute cette musique semble toujours plus innovante. Christian Vander est un compositeur de génie, c'est incontestable. La richesse des harmonies, la division des rythmes, l'alchimie entre les voix font de ses compositions une musique unique.
"J'essaie d'avoir l'esprit le plus libre possible quand je compose, et je veille à n'être jamais très loin d'un piano. Je veux toujours faire du nouveau. Bien sûr, on ne peut pas avoir tout écouté, mais l'essentiel est de ne jamais faire de redite de ce qui a pu être fait précédemment." Le pari est gagné : personne ne peut composer du "Magma bis", tant ces résonances sont incomparables. Un autre morceau, qui fut composé en 1972, continuait le programme "Ka", n'avait jamais été joué sur scène. Christian Vander explique :"Ce morceau était une sorte de charnière quand je l'ai écrit. Je voulais sortir un peu de Mekanïk Destruktïw Kommandöh, j'avais besoin de penser quelque chose de nouveau. Puis ce morceau est resté dans des boites et des amis l'ont entendu ; ce fut l'occasion de le ressortir."
En trois parties, ce morceau, tout en restant bien sûr dans les sonorités de Magma que l'ont reconnaît, est tout aussi déroutant que les autres.
La diversité des compositions de Christian Vander, la recherche continuelle de ses productions est un véritable rêve pour tous les musiciens. De plus, la technique de la batterie dont Christian Vander fait preuve est unique. Seul ce musicien peut jouer et maîtriser l'instrument de cette façon. A noter que l'artiste est aussi pianiste, et que le piano sert à toutes ses compositions. Dans une interview, il a déclaré que la musique de Magma n'était pas faite pour un batteur. Il semble pourtant évident que la batterie est indispensable à l'ensemble, et que serait Magma sans son batteur ? Quoi qu'il en soit, cet artiste n'a pas fini de faire rêver de très nombreux fans à travers le monde.Ouest-France - Mardi 10 décembre 2002
Remerciements tout particuliers à Claude BOURDON (Châteaulin) pour cette revue de presse.