Interview Stella VANDER
Par Didier Houde
pour la "Clé des Ondes"

Enregistrée le 14 Novembre 2009 à Rouillac
et diffusée le 15 Novembre

.../... On va terminer cette émisson de façon un peu plus calme et de façon plus féminine aussi. Ça fera plaisir aux féminisistes qui nous écoutent peut-être et qui faisaient partie de cette regrettée équipe d’échonexion sur tous les fronts qui sévissait sur la clé des ondes il y a encore quelques années. Donc, féminine, pourquoi une partie féminine ? Simplement parce que nous étions hier et avant-hier avec Magma qui jouait à Saint Gorges de Didonne, alors ça c’était près de Royan et c’était vendredi soir, et puis à Rouillac pas très loin de la tombe de François Mitterand en Charentes. Et Magma n’a toujours pas enfilé ses charentaises… deux concerts magnifiques. Magma, si vous étiez à l’écoute de cette émission la semaine dernière, vous savez qu’ils ont sorti un album qui s’appelle Emëhntëhtt-Rê, qui est un album fabuleux, véritablement. Ils l’ont sorti il y a une semaine. On a rencontré Christian Vander, vous aurez cette interview très bientôt, prêt à difuser… Mais on a également rencontré Stella Vander. Alors, Stella Vander la compagne musicale de Christian Vander une des chanteuses du groupe. Et Stella Vander, eh bien c’est aussi grâce à elle que Magma prospère et elle a beaucoup contribué à la prospérité de Magma et puis à la longévité de ce groupe. Stella Vander donc qu’on va écouter. Alors c’est une interview vraiment très brute, je n’ai même pas eu le temps de la monter, etc, je ne l’ai même pas écouté, je n’ai écouté que le début. Donc eh bien vous allez avec moi découvrir cette interview de Stella Vander. Enfin moi je sais à peu près ce qu’elle va dire parce que c’est moi qui lui ai posé les questions hier soir. Donc Stella Vander à propos de Magma, à propos de Chrisitan Vander, à propos d’elle également et puis à propos de cet album “Emëhntëhtt-Rê”.

Didier Houde :
-Stella Vander, donc l’album Emëhntëhtt-Rê est sorti le 5 Novembre. Ça a été deux ans et demi de travail en studio. Est-ce que c’est un moment que vous aimez, ça, le moment du studio ?

Stella Vander :
-Moi j’adore le travail en studio. Je ne me lasse pas de travailler en studio. Bon, il y a des moments effectivement où la fatigue prend le dessus, mais c’est quand même un travail… en fait je ne sais pas ce que j’aime plus ou pas… j’adore la scène, j’adore le studio, j’adore voyager, j’adore les périodes de mix, voilà, j’essaie de trouver ce que j’aimerais pas… Peut-être le moment où on attend les commentaires des uns et des autres… et qu’on ne sait pas comment ça va être reçu. Mais c’est passionnant le studio. En plus sur cet album, j’ai comme l’impression que Christian a été un tout petit peu moins, je dis bien un tout petit peu, moins euh… pour employer un mot… “pinailleur” que d’habitude, je dirais. Et quelque part jai l’impression que ça a donné un petit peu plus de souplesse partout et le résulat est plutôt agréable.

D.H. :
-Alors bon, cet album c’est le résultat d’un long travail de recherche également, de fouille. Vous avez participé à ce travail, je disais hier à Christian que c’était un peu de l’archéologie, que Magma, là, sur Emëhntëhtt-Rê avait dû faire de l’archéologie. Un peu comme l’histoire que raconte cet album : kohntarkosz qui rassemble bout à bout la vie d’Emëhntëhtt-Rê. Vous il a fallu que vous fassiez, bout à bout, que vous rassembliez cette composition. Vous avez participé à ce moment de fouille ?

S.V. :
Je n’ai pas participé vraiment au moment de fouille. Mais c’est vrai qu’à chaque fois que Christian me parlait d’un passage, ça me revenait immédiatement en tête et dans l’oreille. Mais on ne peut pas dire que j’aie passé du temps à décrypter les bandes comme il l’a fait. Non, non non.

D.H. :
Cet album c’est aussi véritablement votre album, Stella Vander. Il y a deux voix principales dans Emëhntëhtt-Rê. Celle de Christian Vander et puis la vôtre. Alors, moi j’ai été très ému par votre chant. Je trouve qu’il y a beaucoup de mélancolie et puis même une tristesse assez infinie dans votre chant. Alors comment est-ce qu’on arrive à ça. Vous allez me dire que c’est le métier. Mais comment est-ce qu’on arrive à cette… est-ce que vous êtes d’accord avec moi, de la tristesse et de la mélancolie ?

S.V. :
-De la tristesse et de la mélancolie oui sans aucun doute. Mais bon la musique de Magma est une musique, pour moi, qui peut être très gaie et qui peut être infiniment triste. D’ailleurs c’est ce que Christian dit toujours. Et les passages qui… pour moi ça coule de source. J’en rajoute pas, pour moi c’est comme ça que je les ressens. Je les chante comme je les ressens. Tant mieux si ça sonne comme ça pour vous aussi. Parce que c’est quand même le but recherché. Mais disons que je ne réfléchis pas à ce genre de chose. Pour moi un passage, je le chante comme je le ressens au moment où je le ressens. Et je ne me dis jamais, tiens ce passage là il faudrait que je lui fasse passer un petit peu de tristesse parce que c’est ça que ça veut dire… Non pour moi c’est évident, ça coule de source. Ce ne sont pas des choses préméditées ni préparées. Je voudrais quand même ajouter qu’il a deux voix principales mais les autres voix font leur chemin aussi. Et particulièrement je trouve que Hervé a apporté énormément dans cet album. Le timbre d’Hervé, le mélange avec le timbre d’Hervé a apporté énormément à toutes les parties de chœurs dans cet album.

D.H. :
-Vous parlez des chœurs, ce qui est remarquable dans l’album aussi, c’est l’enthousiasme unanime. Alors de tous les musiciens mais c’est vrai qu’on entend cet enthousiasme, cet unanimité, cet unisson beaucoup dans les parties chantées. Alors d’où ça vient ce ciment qu’on sent, qu’on sentait peut-être plus à un moment avec l’ancien groupe. Mais bon ça c’est le passé donc on n’en parlera pas. Mais d’où ça vient ce ciment, cet unisson, on a vraiment l’impression que dans cet album, c’est ce que dit souvent Christian Vander, c’est-à-dire : une musique jouée par tous mais comme un seul homme ?

S.V. :
-C’est assez simple en fait. Comme on a eu la mauvaise surprise de voir une partie du groupe partir en plein millieu de l’album, en plein milieu d’une phase de voix, plus exactement, dans la deuxième partie de l’abum. On a dû refaire tout un tas de parties qui étaient faites, et on a dû Isabelle et moi principalement, et Hervé qui s’est rajouté par la suite, faire les parties des unes et des autres. Donc moi j’ai chanté des parties d’Himiko, Isabelle chantée des parties d’Himiko, j’ai même chanté des parties d’Antoine. Enfin bref… on s’est retrouvé à très peu à faire les voix de tout le monde. Alors, avoir des timbres différents c’est toujours très bien parce que ça enrichit la couleur. Mais par contre au niveau de l’interprétation tout le monde n’est pas dans le même rail… Et là, du fait d’avoir fait à trois en fait, les voix de tout le monde, ça donne une unité. Surtout au niveau des mises en place et des intentions, beaucoup plus soudées.

D.H. :
-Alors je voulais revenir qur votre voix.
Dans le premier mouvement d’Emëhntëhtt-Rê, quand vous chantez, il y a une espèce de voile sur votre voix et moi je trouve ça très très beau. Alors est-ce que vous êtes d’accord avec moi, un voile.

S.V. :
-Le voile sur la deuxième partie de “Rindöe” par exemple ?… oui c’est vrai. Et bon, cette partie-là, je suis arrivée au studio, un jour on avait décidé qu’il fallait faire cette partie-là. Christian n’était pas là et ce n’était pas forcément utile qu’il soit là. J’avais envie ce jour-là… on a quand même la chance d’avoir un studio à disposition. Donc le jour où on sent que c’est le bon jour pour faire des choses on peut les faire, c’est quand même un luxe. Bon, j’avais envie ce jour-là, de faire cette partie-là et je l’ai fait en… je ne sais pas… en deux prises c’était bouclé. Et, bon bah voilà, le timbre ce jour-là il avait cette couleur-là, et c’était la couleur qu’il fallait. On n’a pas cherché plus loin. Bon évidemment, après Christian arrive il écoute, il dit oui ou non. Bon ce jour-là il a dit oui parce que ça semblait complètement évident. Et voilà, ça vient aussi du fait qu’on a la chance de pouvoir travailler à des moments où on le sent, quoi.

D.H. :
-Est-ce que vous connaissez la musique de Magma aussi bien que Christian Vander ?

S.V. :
-Euh… (rires)… pas de la même manière je dirais. Je crois qu’on peut dire oui parce que c’est vrai que quand on avait remonté le groupe même en 96, il y avait des parties dont lui ne se souvenait pas vraiment dont je me souvenais. Je crois que pour ça on est assez complémentaires en fait. On est complémentaires sur beaucoup de choses mais dans la musique c’est vrai qu’on a un rôle… ce n’est pas décidé comme ça. Il se trouve que ça se… je ne trouve plus mes mots… ça s’imbrique. Voilà…

D.H. :
-Hier, je parlais je parlais de pudeur à propos de Chrisitan Vander. Je disais que c’est un mot qu’on n’attribue peu, enfin, qu’on n’utilise peu quand on parle de Chrisitan Vander, la pudeur. Alors est-ce que c’est un mot qui lui va bien ?

S.V. :
-Je suis assez d’accord. Sous des airs, des dehors extérieurs plutôt arrogants et de choses comme ça, c’est totalement l’opposé finalement. Et c’est vrai le mot pudeur correspond tout à fait. Il y a des choses qu’il ne fera pas, par pudeur, qu’il ne dira pas, même si ça peut être un frein, entre guillemet, à une carrière. C’est vrai. Je suis assez d’accord.

D.H. :
Alors, la pudeur. Une des chose qu’il ne voulait pas faire et qu’il a faite finalement c’est ce piano solo, qui s’est transformé ensuite en DES pianos solo. Il y en a eu trois. Le premier a eu lieu dans une église à Eysines près de Bordeaux, c’était à l’invitation de Patrick Duval de "musique de nuit". Vous étiez présente, et je pense que vous avez peut-être aussi contribuée à cette invitation avec Patrick Duval, vous avez fait le lien entre "musique de nuit" et Christian Vander. Il a fallu du temps à Christian Vander pour accepter ça, ce piano solo. J’étais assis pas très loin de vous, enfin derrière vous, et je peux vous demander vos impressions sur votre concert d’Eysines ?

Ce que je peux d’abord dire c’est que Patrick Duval a eu une idée géniale de nous demander ça. Ensuite, il a fallu un long travail de sape. C’est vrai que je l’ai travaillé au corps pendant presque quatre ans pour qu’il accepte. Au début il ne voulait pas. Ensuite il voulait bien mais pas tout seul, il voulait que je participe. Mais moi je ne voulais pas. Bon, c’est vrai qu’à partir du second je suis venue chanter un truc à la fin, histoire de faire un petit clin d’œil, de faire plaisir à des gens qui étaient là. Surtout sur le premier. Je ne voulais pas, je voulais vraiment qu’il l’asssume tout seul de a à z. Parce je pensais que c’était quelque chose qui pouvait faire plaisir à beaucoup de gens et à lui. Et au niveau des impressions. Il a joué des morceaux que je connais par cœur je l’ai entendu à la maison parce que c’est sensé être comme à la maison même si ça ne l’est pa tout à fait, des centaines de fois. Et je me suis fait avoir, comme tout le monde. Voilà. Et ensuite à Tokyo, pareil, je me suis fait complètement avoir. Et à chaque fois ça me fait le même effet quoi. Donc je suis très contente qu’il ait accepté et qu’il continue à faire ça. Et je continuerais, si je suis là, à venir chanter juste un morceau en rappel, pour le plaisir.

D.H. :
Et vous vous pensez que ça l’a transformé ou que c’est en train de le transformer ?

S.V. :
Transformé non, parce que je crois qu’il en faudrait beaucoup plus que ça. Mais je crois qu’il y prend du plaisir et il s’est rendu compte qu’il y prenait du plaisir. Et de toute façon il ne sait pas faire les choses autrement. Donc on aura probablement nous aussi le plaisir de l’écouter en solo un certain nimbre de fois, dans l’année qui vient, en tout cas.

D.H. :
Alors, il y aquelques années quand Patrick Duval m’a parlé de ce piano solo, de la difficulté pour convaincre Christian Vander, il m’a également parlé de vous. Il disait qu’il aimerait bien que vous montiez sur scène et puis que vous fassiez votre musique à vous. Alors finalement si Christian Vander est un être pudique, vous l’êtes aussi, Stella Vander.

S.V. :
Non mais disons qu’il y a des priorités pour moi. C’est vrai que j’ai fait deux albums mais ça n’a jamais été la priorité pour moi. La priorité ça a toujours été de faire avancer la musique de Magma, de faire avancer la musique de Christian, d’aider Christian dans sa démarche. Et ça me prend beaucoup de temps, beaucoup d’énergie. Donc il ne m’en reste plus peut-être pour mener à bien plus de projets disons personnels. Et puis aussi, puisque c’est uniquement pour le plaisir que je l’ai fait, je voudrais pouvoir le réaliser dans les mêmes conditions. Donc si demain je décidais de monter un spectacle, j’aurais envie d’avoir au moins une dizaine, si ce n’est pas une douzaine, de musiciens autour de moi. Pfff ! Ça va être très compliqué. Ça va être infinançable sans subventions, etc. Et comme je n’ai personne autour de moi qui peut faire la démarche de faire ces recherches etc, puisque pour Magma c’est moi qui m’en occupe. Je n’ai plus l’énergie. Je crois que l’énergie, je la donne en priorité à faire avancer Magma.

D.H. :
Il y a un moment dans l’histoire de Magma où vous avez eu l’occasion de vous exprimer de façon très personnelle. Je pense à l’expérience Offering où il y avait véritablement des moments où la musique, les choix musicaux de Stella Vander. Je pense notamment au Théâtre Dejazet où vous chantiez cette chanson qui est issue de “la nuit du chasseur” qui est véritablement colorée, enfin, qui appartient au monde musical dans lequel vous semblez vous plaire.


S.V. :
Ce n’est pas forcément un bon exemple parce que je crois que l’idée du passage de la nuit du chasseur, c’était une ode de Christian si je me souviens bien. Je ne sais plus à vrai dire. Mais c’est vrai qu’à partir d’Offering, j’ai commencé à participer d’une manière différente. Parce que j’ai eu à partir de ce moment-là, plus de place pour m’exprimer. C’est vrai que Christian m’a fait confiance à partir de ce moment-là. Il m’a dit ; tu peux être à l’avant-scène, tu peux prendre ce rôle en main. Avant, il faut dire quand même que dans les premières années de Magma, être la seule femme à l’intérieur d’un groupe d’hommes plutôt macho sur les bords quand même pour une bonne partie d’entre eux, j’étais pas non plus tout à fait prise au sérieux. Je n’étais pas là non plus tout le temps parce qu’il n’y avait pas toujours les moyens que je sois là tout le temps. C’était difficile quoi, je n’avais pas ma place à part entière. Et à partir d’Offering, j’ai vraiment eu une place à part entière. Ça a changé beaucoup de choses dans ma tête aussi. Il y a eu un cap qui est passé à ce moment-là. Même vocalement, il y a des choses que je n’arrivais pas à exprimer que j’avais envie d’exprimer avant, à l’intérieur de Magma et je n’étais pas libérée. Offering ça m’a vraiment libérée. Et donc du coup, j’ai pu proposer plus de choses. C’est rare qu’on ne soit pas d’accord sur les choix musicaux avec Christian, de toute façon. À part peut-être, je peux donner un exemple, sur l’album “Affieh”, sur “Purificatem”, bon ça c’est pas trop ma tasse de thé, c’est vrai. Mais pour le reste, on est quand même neuf fois sur dix d’accord, donc ce n’est pas trop difficile de m’adapter.

D.H. :
Donc la tournée qui n’est pas encore achevée, les quarante ans de Magma, ils ont débuté à Toulouse, au Bikini, c’était à la fn du mois de janvier. Là on est à Rouillac ce soir, on est à la mi-novembre. Il y a encore quelques dates, à Oslo et puis à l’Alhambra. Je peux vous demander de faire un bilan de cette grande tournée ?

S.V. :
Le bilan il est pour moi tout d’abord à l’intérieur du groupe. Je trouve qu’on a un groupe fantastique. On a des gens impliqués, c’est soudé, ça avance tout seul. On a vraiment un super groupe. On a monté des nouveaux morceaux avec eux, qu’on n’arrivait pas à monter avec les gens qui étaient là avant, qui ne voulaient pas les monter et on se demande pourquoi. Donc ça c’est très positif musicalement. Ensuite, au niveau du public, on a vraiment de plus en plus de gens jeunes. Et ça fait vraiment plaisir. Alors, est-ce que c’est l’effet Philippe Manœuvre, je ne sais pas, parce que quand même, depuis que Philippe Manœuvre parle de Magma et met de tee-shirt Magma à la nouvelle star, j’ai l’impression qu’il y a tout un public encore plus jeune, dans les quatorze quinze ans qui se disent bon Philippe Manœuvre, c’est un peu la référence rock en France, il parle de ce groupe comme étant un groupe très important, on va aller voir à quoi ça ressemble, et ça c’est génial, de voir des gens très très jeunes comme ça, découvrir la musique de Magma. Alors est-ce que c’est l’effet quarante ans, je ne sais pas. J’ai eu peur de cet effet quarante ans, je me suis dit, quand même, ça va peut-être faire peur à des gens, quoi. Quarante ans, c’est énorme. Mais finalement dans la tête on est toujours aussi jeunes, le reste ça à l’air de suivre à peut près pour le moment. Donc je crois que c’est une bilan très positif dans l’ensemble.

D.H. :
Et vous avez un concert qui pour vous a été un grand moment dans cet tournée ?

S.V. :
C’est difficile, là c’est trop près pour m’en rendre compte. Il faudrait que je puisse les réécouter avec un peu de recul. Parce que je n’écoute jamais les concerts tout de suite après. J’écoute certains passages où je pense qu’il y a eu des difficultés, pour essayer de comprendre d’où venaient ces difficultés mais les concert entiers comme ça rapidement après, c’est très rare, il me faut quelques mois pour les aborder différemment. J’ai un bon souvenir d’un des concerts de Tokyo. Il me semble. Et du deuxième soir du casino de Paris. Voilà, c’est ce qui me vient à l’idée.

D.H. :
Merci.

Voilà, c’était Stella Vander enregistrée hier soir à Rouillac en Charentes un peu avant le concert que Magma a donné là-bas dans une magnifique salle au milieu de la campagne. Il y a un village à côté de cette salle. Elle s’appelle “le 27”. Ces concerts étaient organisés par une association qui s’appelle “la baleine”. Ecoutez, il est temps de se quitter parce que l’heure est passée.

Zïha Stéphane Rochais pour le retranscription (brute de fonte)

[retour 2009]

[retour page d'accueil]